Sommaire
Déclaration préalable
Une déclaration préalable est notamment exigée pour les travaux suivants :
- travaux qui créent entre 5m² ou 20m² de surface de plancher ou d´emprise au sol. Le seuil de 20m² est porté à 40m² si la construction est située dans une zone urbaine d´une commune couverte par un plan local d´urbanisme (PLU) ou un document assimilé. Toutefois, entre 20 et 40m² de surface de plancher ou d´emprise au sol, un permis de construire est exigé si, après réalisation, la surface ou l´emprise totale de la construction dépasse 170m²,
- travaux de ravalement ou travaux modifiant l´aspect extérieur d´un bâtiment,
- travaux changeant la destination d´un bâtiment (par exemple, transformation d´un local commercial en local d´habitation) même lorsque celle-ci n´implique pas de travaux,
- clôtures.
Permis de construire
Un permis de construire est notamment exigé dès lors que les travaux envisagés sur une construction existante :
- ont pour effet de créer une surface de plancher ou une emprise au sol supérieure à 20 m²,
- ou ont pour effet de créer une surface de plancher ou une emprise au sol supérieure à 40 m² dans les zones urbaines couvertes par un plan local d´urbanisme (PLU) ou un document assimilé. Toutefois, entre 20 et 40 m² de surface de plancher ou d´emprise au sol, un permis de construire est exigé lorsque les extensions ont pour effet de porter la surface totale de la construction au-delà de 170 m².
- ou ont pour effet de modifier les structures porteuses ou la façade du bâtiment, lorsque ces travaux s´accompagnent d´un changement de destination (par exemple, transformation d´un local commercial en local d´habitation),
- ou portent sur un immeuble inscrit au titre des monuments historiques ou se situant dans un secteur sauvegardé.
Tous les formulaires sont disponibles à la mairie, ils peuvent également être téléchargés sur le site ´service-public.fr´ dont vous trouverez le lien ci-dessous.
Documents utiles
Fiche pratique
Obtention d'une contribution financière en l'absence de filiation paternelle
Vérifié le 01/03/2022 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre), Ministère chargé de la justice
Un enfant non reconnu peut obtenir une aide financière de la part de son père supposé, c'est-à-dire de la personne qui entretenait des relations intimes avec sa mère au moment de sa conception. Il doit mener une action aux fins de subsides devant la justice. Cette action permet d'obtenir une pension alimentaire. Elle ne crée pas de lien de filiation.
Pour demander une contribution financière au père supposé d'un l'enfant lorsqu'il n'existe pas de lien de filiation entre eux, il faut engager une action aux fins de subsides.
L'action doit être exercée contre celui qui a eu des rapports sexuels avec la mère pendant la période légale de conception. Il s'agit de la période située entre le 300
L'aide financière peut être demandée dans les cas suivants :
- Refus d'établir le lien de filiation avec le père
- Impossibilité d'établir le lien de filiation (enfant issu d'une relation incestueuse par exemple)
À noter
pour établir un lien de filiation entre l'enfant et le père prétendu, il faut engager une action en recherche de paternité.
Tout dépend de l'âge de l'enfant.
- Mère de l'enfant
- Enfant devenu adulte
La mère peut agir jusqu'aux 18 ans de l'enfant.
L'enfant lui-même peut agir dans les 10 ans qui suivent sa majorité, soit jusqu'à ses 28 ans.
L’action peut être exercée auprès du tribunal judiciaire du domicile de l'enfant ou du domicile de celui qui a eu des relations avec la mère.
Le recours à un avocat est obligatoire.
Où s’adresser ?
La preuve de l'existence de relations intimes à l'époque de la conception de l'enfant peut être apportée par tout moyen. Par exemple, lettres, photos, témoignages.
Le père supposé peut s'opposer à la demande de contribution financière en apportant la preuve qu'il ne peut pas être le père.
Tous les moyens sont possibles, par exemple une expertise génétique (test de paternité) ordonnée par le juge.
Effets financiers
Le juge fixe le montant de la contribution financière en fonction des éléments suivants :
- Besoins de l'enfant
- Ressources et situation familiale du père supposé
La contribution est due à compter de l'introduction de la demande en justice.
Le juge ne peut pas demander au père supposé de payer une contribution pour une période antérieure à cette demande.
La pension alimentaire est versée à l'une des personnes suivantes :
- Mère pendant la minorité de l'enfant
- Enfant majeur dans le besoin
En cas de décès du père supposé, le paiement de la pension doit être assuré par ses héritiers.
Autres effets
Le jugement qui oblige le père à verser une contribution financière n'établit pas de lien de filiation entre le père supposé et l'enfant.
Ce jugement n'a donc pas de conséquences sur les éléments suivants :
- Nom de l'enfant
- Exercice de l'autorité parentale
- Droit de visite ou de garde
À noter
une reconnaissance volontaire de paternité ou une action visant à établir la filiation de l'enfant restent possibles.
Le mariage de l'enfant est interdit avec les personnes suivantes :
- Père supposé
- Parents du père supposé
- Épouse/époux du père supposé
Questions ? Réponses !
Et aussi
-
Allocation de soutien familial (ASF) : enfant non reconnu
Famille - Scolarité
©
Direction de l'information légale et administrative
comarquage developpé par baseo.io